La crise a frappé, et le secteur du BTP n’a pas été épargné. Chaque dépense est désormais passée au crible, y compris pour les cônes de chantier qui bordent les routes en travaux. Car ces équipements de signalisation pèsent lourd dans les comptes des entreprises et des collectivités. Les prix des matières premières s’envolent, mais les budgets, eux, restent cloués au sol. Les responsables des achats cherchent alors à réduire les dépenses sans pour autant faire l’impasse sur la sécurité.
Les critères techniques et économiques pour choisir des cônes de chantier
Sur les routes de France, la couleur orange est devenue celle des travaux. Mais derrière ces cônes qui balisent les chantiers se cache une équation complexe à résoudre pour les acheteurs. Car le marché fourmille d’options, et les critères de choix sont nombreux. Les cones de chantier sur Seton montrent bien cette diversité : certains sont lestés, d’autres non, les tailles varient et les niveaux de réflexion aussi.
Le moment de la journée où ils seront utilisés a son importance. Les chantiers de nuit exigent une visibilité maximale, de jour, ils se satisfont de modèles plus simples. La durée des travaux oriente également le choix : un chantier de plusieurs mois demande du matériel robuste, quand une intervention éclair s’accommode d’équipements basiques. Le transport des cônes de chantier doit être pris en compte. S’ils sont trop lourds, ils compliquent la logistique, mais des modèles trop légers risquent de valser au premier coup de vent.
Les bénéfices cachés d’une bonne gestion des stocks
Le budget n’est pas extensible, mais les besoins en cônes de chantier fluctuent au fil des saisons. Une bonne gestion des stocks est donc nécessaire. Les entreprises les plus performantes sur ce sujet ont compris qu’une organisation millimétrée permet d’éviter deux écueils : le surstock coûteux et la pénurie paralysante. L’enjeu dépasse donc largement la simple question du rangement. Un stock bien géré facilite les inventaires, réduit les pertes et optimise l’espace disponible.
Certains acteurs du BTP ont d’ailleurs adopté des systèmes de codes-barres pour suivre leurs équipements à la trace. Cette méthode permet d’anticiper les besoins et de programmer les achats au meilleur moment. La mutualisation des ressources fait aussi son chemin. Des plateformes de partage émergent entre différents services, voire entre entreprises partenaires. Les périodes creuses des uns compensent les pics d’activité des autres, et le taux d’utilisation des cônes de chantier grimpe en flèche.
La durabilité des cônes de chantier passe par une maintenance préventive
Les cônes de chantier ont beau paraître robustes, ils n’échappent pas à l’usure du temps. La boue, le goudron et les diverses projections ont tendance à masquer les bandes réfléchissantes. Leur entretien régulier est alors la première ligne de défense. La bataille se joue aussi dans les entrepôts, car le soleil et les intempéries sont de redoutables adversaires.
Les UV fragilisent le plastique et les écarts de température le déforment. Un stockage à l’abri, bien organisé, évite donc d’exposer le matériel à l’œuvre du temps. Et plutôt que de remplacer un cône de chantier dans son intégralité, il est préférable de changer uniquement les bandes réfléchissantes fatiguées. Afin d’aider les entreprises à gérer tout cela au mieux, il existe même des logiciels IA d’optimisation de coût de la maintenance.